À SIGNALER
L’aide juridictionnelle totale est accordée systématiquement et sans tenir compte des ressources aux victimes des atteintes les plus graves à la personne ou à leurs ayants droit. Il s’agit des personnes, grièvement blessées ou psychologiquement fragilisées, ou qui viennent de perdre un proche à la suite d’un meurtre, de violences ou de viols aggravés.
À NOTER
L’aide est limitée aux frais non couverts par une assurance de protection juridique ou un autre dispositif de protection. Si le justiciable dispose d’une assurance protection juridique qui ne couvre pas les frais du procès (et la rémunération des auxiliaires de justice), il doit joindre à sa demande d’aide une attestation de non prise en charge délivrée par son assureur.
Prise en charge par l’État de tous les frais de justice :
À SIGNALER
Même quand l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire, les honoraires de l’avocat sont pris en charge.
L’État prend en charge tous les frais, à l’exception de la totalité de la rétribution des auxiliaires de justice. La rémunération de ces derniers se décompose en effet ainsi :
Le montant de cet honoraire, qui est donc la seule dépense à la charge du bénéficiaire de l’aide partielle, dépend de la complexité de l’affaire, des frais imposés par la nature de l’affaire, et des ressources du bénéficiaire.
À SIGNALER
La demande peut être faite avant ou pendant le procès. La demande en ligne a été expérimentée au cours du printemps 2021 avant d’être généralisée progressivement sur tout le territoire.
BON À SAVOIR
L’aide est totalement ou partiellement retirée par le bureau qui l’a accordée si le bénéficiaire obtient :
Si la procédure engagée a été jugée dilatoire ou abusive, la juridiction saisie prononce le retrait total de l’aide.
Dans ces hypothèses, l’avocat peut demander des honoraires à son client.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. Plus d'infos Accepter