Elles constituent le marché principal de la Bourse. C’est un placement financier très spéculatif mais dont la gestion peut s’avérer délicate pour un néophyte.
Les actions sont des titres de propriété représentant une fraction du capital d’une société. Leur détenteur (l’actionnaire) devient copropriétaire de la société. Il reçoit une partie du bénéfice de cette société sous forme de dividendes, payés généralement en espèces, une fois par an.
Le montant des dividendes distribués dépend aussi de la politique menée par les responsables de la société. Certains se montrent très généreux, d’autres plus parcimonieux.
Le bénéfice réalisé par la société fait aussi augmenter la valeur même de l’action (son « cours »). Sa valeur marchande peut être bien supérieure à la valeur nominale fixée lors de son émission. Ainsi, leurs détenteurs les vendront bien plus cher qu’ils ne les ont achetées.
Plus que dans la distribution des dividendes, l’intérêt de ce placement réside dans la plus-value réalisée lors de la revente de l’action. C’est pourquoi il convient plus à ceux qui désirent augmenter le capital investi à plus ou moins long terme qu’à ceux qui veulent recevoir des revenus sur l’argent qu’ils ont placé.
Ce placement est plus risqué que les obligations*. Le cours de l’action dépend des bénéfices faits par la société mais aussi des prévisions de profit pour l’avenir, de sa situation, du secteur économique auquel elle se rattache, de la confiance et de la conjoncture générale de l’économie du pays.
Si la société fait faillite, l’actionnaire perd la totalité de la somme qu’il a investie.
La liquidité est totale : on peut acheter ou vendre une action à tout moment.
Les dividendes sont imposés en deux temps.
ATTENTION
L’option pour le barème progressif s’applique alors à l’ensemble des revenus et plus-values du capital (dividendes, intérêts et plus-values mobilières). Elle s’exerce lors du dépôt de la déclaration des revenus ou après le dépôt de la déclaration, sur demande auprès de son service des impôts (Réponse ministérielle, JOAN 25/2/2020, Question n° 24560).
À NOTER
En cas de moins-values à déduire des plus-values, l’abattement se calcule sur la plus-value nette, c’est-à-dire sur le gain constaté après compensation entre plus et moins-values.
ATTENTION
L’abattement ne bénéficie pas aux cessions d’obligations* ; aux cessions de titres d’OPCVM dont l’actif comprend moins de 75 % d’actions ou de parts sociales ; aux gains de cession de titres souscrits en exercice de bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise ; aux gains de levées de stock-options.
À NOTER
Quel que soit le mode d’imposition (PFU ou barème progressif), les plus-values réalisées par un dirigeant qui cède sa société pour partir à la retraite bénéficient d’un abattement fixe de 500 000 € (abattement applicable aux cessions réalisées du 1/1/2018 au 31/12/2024).
Prévoir des frais variables suivant l’établissement et l’intermédiaire choisi (frais sur transactions, droit de garde et frais de gestion).
La gestion d’un portefeuille d’actions nécessite une vigilance certaine. Il faut savoir à quel moment acheter ou vendre une action. Il est donc indispensable de prendre conseil auprès de professionnels ou de lire la presse spécialisée. La solution la plus simple consiste à acheter des actions au sein d’une SICAV* ou de Fonds communs de placement*, les gestionnaires de ces organismes se chargeant de la constitution et de la gestion du portefeuille.
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