Deux personnes de sexe différent ou de même sexe peuvent se marier.
À la mairie soit :
Pour les mineurs, le domicile dont il est tenu compte est celui des parents.
À NOTER
En droit, une distinction est faite entre la résidence et le domicile. La résidence est l’endroit où l’on habite (où l’on se trouve physiquement). Le domicile est le lieu où la personne est juridiquement attachée (l’adresse connue de l’administration fiscale, par exemple). Un étudiant peut avoir, par exemple, son domicile chez ses parents et sa résidence dans la ville universitaire dans laquelle il étudie.
Toute personne, de nationalité française ou non, remplissant certaines conditions :
À NOTER
Le mariage posthume, qui permet de faire reconnaître une union avec une personne décédée, doit être adressé au ministre de la Justice.
Deux personnes de même sexe peuvent se marier en France lorsque pour au moins l’une d’elle, sa loi personnelle (c’est-à-dire la loi nationale) ou la loi de l’État dans lequel elle réside le permet. Un étranger dont la loi nationale interdit le mariage homosexuel peut donc se marier en France.
Chaque époux peut avoir deux témoins au plus. Il peut, avant la célébration, changer de témoins. En l’absence de témoins, le personnel de l’état civil peut faire office de témoins.
À NOTER
Le mariage est célébré publiquement lors d’une cérémonie républicaine par l’officier d’état civil de la commune choisie.
Le consentement des parents est donné verbalement le jour du mariage.
Pièce justificative de la dissolution du mariage.
Veufs : copie du livret de famille du précédent conjoint.
Divorcés : extrait d’acte de naissance ou d’acte de mariage portant mention du divorce.
Les actes produits doivent faire l’objet d’une traduction.
L’étranger doit apporter la preuve qu’il peut se marier (qu’il a l’âge requis, qu’il n’est pas déjà marié, etc.) par la remise d’un certificat de capacité matrimoniale ou d’un certificat de coutume* lorsqu’il réclame l’application de sa loi nationale.
Gratuit, en dehors des frais de visite médicale, expéditions d’actes, notaire, etc.
Il est cependant d’usage que le maire fasse faire une quête pour les œuvres après la cérémonie.
On n’a pas à changer de nom, mais il est possible d’utiliser, en nom d’usage, le nom de son mari ou celui de sa femme.
On peut aussi adjoindre à son nom celui de son époux ou de son épouse et dans l’ordre que l’on souhaite. Les deux noms sont réunis par un tiret.
Les correspondances des autorités administratives sont adressées aux usagers sous leur nom de famille, c’est-à-dire de naissance, sauf demande expresse de la personne concernée de voir figurer son nom d’usage sur les correspondances qui lui sont adressées. Les administrations doivent abandonner la pratique consistant, notamment pour les femmes mariées, à rajouter automatiquement la mention du nom d’époux.
En cas de refus catégorique de retirer cette adjonction, les citoyens sont fondés à faire valoir leurs droits à l’égard des administrations contrevenantes.
À NOTER
Le nom d’usage peut figurer sur les documents d’identité.
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