Les parents qui interrompent totalement leur activité professionnelle pendant 1 an lors de l’arrivée d’un troisième enfant ou plus au foyer (naissance, adoption) peuvent obtenir la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (Preparee)*.
Tout salarié travaillant dans une entreprise depuis au moins 1 an (le père ou la mère de l’enfant, les deux pouvant en bénéficier en même temps ou alternativement) à l’occasion de la naissance (et jusqu’à ses 3 ans) ou de l’adoption d’un enfant de moins de 16 ans.
À SIGNALER
L’employeur ne peut pas refuser le congé, quel que soit l’effectif de l’entreprise.
À SIGNALER
Le congé peut être prolongé d’1 an en cas de maladie, d’accident ou de handicap graves de l’enfant.
À NOTER
En cas de naissances multiples, la durée du congé peut être prolongée jusqu’à l’entrée à l’école maternelle des enfants. Si l’arrivée au foyer concerne au moins 3 enfants simultanément, le congé peut s’achever au 6e anniversaire des enfants.
Avertir son employeur par lettre recommandée avec avis de réception ou par remise de la lettre en main propre contre décharge, en indiquant la durée que l’on entend donner au congé parental d’éducation :
À l’issue du congé, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi semblable avec une rémunération équivalente ainsi que ses droits aux prestations en nature et en espèces de l’assurance maladie, maternité, invalidité et décès, la durée de ce maintien des droits étant fixée à 12 mois.
Le salarié qui, à l’issue de son congé, ne désire pas reprendre son emploi doit donner sa démission. L’employeur peut alors exiger que le salarié revienne dans l’entreprise pour effectuer son préavis.
Le salarié qui à l’issue du congé ne peut reprendre son travail en raison d’une nouvelle maternité ou d’une maladie retrouve les droits aux prestations du régime dont il relevait avant le congé.
À NOTER
Lorsqu’une personne bénéficie, sans interruption et successivement, d’un congé parental d’éducation ou du complément du libre choix d’activité de la prestation d’accueil du jeune enfant et d’un congé de présence parentale ou de l’allocation journalière de présence parentale, elle retrouve, en cas de reprise d’activité, ses droits aux prestations en nature et en espèces de l’assurance maladie, maternité, invalidité et décès acquis avant le bénéfice du premier congé ou de la première prestation.
BON À SAVOIR
Pour le calcul de l’ancienneté, la durée du congé compte, normalement, pour moitié. Des accords de branche peuvent prévoir les conditions dans lesquelles cette période est prise en compte intégralement, dans le cas d’un congé parental à temps plein.
Il ne compte pas pour les congés payés.
Le salarié a droit au maintien des prestations en nature (remboursement des soins) des assurances maladie et maternité pendant la durée du congé, mais pas aux prestations en espèces (indemnités journalières).
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