Cette protection est accordée à trois types de locataires :
Sous certaines conditions, le bailleur peut reprendre son bien pour l’habiter ou pour y loger son conjoint, ses ascendants ou descendants ou ceux de son conjoint. Ce droit de reprise ne peut être exercé si le locataire est âgé de plus de 70 ans et dispose de ressources annuelles inférieures à 1,5 fois le montant annuel du SMIC brut. Cette protection du locataire ne s’applique pas si le bailleur lui-même ou l’un de ses proches est âgé de plus de 65 ans.
ATTENTION
Un occupant bénéficiant de ce maintien dans les lieux peut faire l’objet d’une expulsion* en cas d’infraction aux clauses du bail ou à défaut du paiement des loyers et des charges.
Bénéficient du maintien dans les lieux :
Les propriétaires ne peuvent résilier les contrats de location des personnes âgées de plus de 65 ans ayant des ressources annuelles inférieures au plafond en vigueur pour l’attribution des logements locatifs sauf s’ils leur proposent un logement de remplacement pendant le préavis :
À NOTER
Cette mesure s’applique aussi lorsque le locataire a à sa charge une personne de plus de 65 ans vivant dans son logement et remplissant les conditions de ressources précédentes si le montant cumulé des ressources annuelles des personnes vivant au foyer est inférieur à un plafond déterminé par décret.
Toutefois, le congé peut être délivré sans offre de relogement si le bailleur est lui-même âgé de plus de 65 ans ou si ses ressources sont inférieures au plafond précédent. Les ressources et l’âge sont appréciés à la date de l’échéance.
En cas de décès ou d’abandon de domicile du locataire en titre, le bail est transféré :
Depuis le 1/1/2019, dans les zones où le marché immobilier est déséquilibré (demande de location supérieure à l’offre), le bailleur social doit examiner tous les 3 ans les conditions d’occupation du logement. Il transmet à la commission d’attribution des logements et d’examen de l’occupation des logements les dossiers des locataires se trouvant dans l’une des situations suivantes :
La commission définit alors les nouveaux besoins des locataires et fait une proposition de logement adapté. Le locataire habitant une zone tendue qui refuse 3 offres de relogement conformes à ses besoins perd son droit au maintien dans les lieux à l’expiration d’un délai de 6 mois suivant la dernière offre (sauf exceptions liées à l’âge ou au handicap du locataire).
Loi du 1/9/1948 : Art. 4 et s ; Loi du 6/7/1989 : Art. 14, 15-III et 40. C. cons. hab. : Art. L. 442-5-2. CCHEn poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. Plus d'infos Accepter