Toute personne qui possède un véhicule doit souscrire une assurance responsabilité civile. Elle est souvent appelée garantie « au tiers », car elle permet d’indemniser les dommages corporels et matériels que le conducteur assuré peut causer aux tiers, c’est-à-dire aux autres : piétons, passagers de son véhicule, conducteur et passagers d’un autre véhicule, cyclistes. Lorsqu’un conducteur est flashé par un radar pour excès de vitesse ou franchissement d’un feu rouge, la plaque d’immatriculation de sa voiture est vérifiée sur le fichier des véhicules assurés. Au premier défaut d’assurance, il risque une amende de 500 € minimum, pouvant atteindre 3 750 €. En cas de nouvelle infraction, l’amende encourue est de 7 500 €. En outre, un conducteur non assuré responsable d’un accident devra rembourser les indemnités versées à la victime par le Fonds de garantie des assurances obligatoires. En fonction des dommages causés (invalidité ou décès de la victime), la somme en jeu peut être très importante.
Le conducteur responsable de l’accident n’est pas couvert par cette garantie pour les dommages qu’il subit.
L’assurance au tiers garantit les dommages causés par le véhicule, même s’il n’est pas conduit par l’assuré. Si, par exemple, l’accident est causé par le voleur du véhicule, l’assurance du propriétaire indemnisera les victimes, mais il pourra exercer un recours à l’encontre du voleur.
Certains contrats prévoient des garanties complémentaires (bien lire les conditions, avant de signer le contrat).
Afin de lutter contre la conduite sans assurance, un fichier des véhicules assurés (FVA) a été créé et mis à la disposition des forces de l’ordre afin de leur permettre de détecter plus facilement les véhicules non assurés en circulation.
Les prix sont libres et dépendent de la compagnie d’assurances, des caractéristiques techniques du véhicule, de la situation personnelle du conducteur (âge, expérience, niveau de bonus-malus, types de trajet, région de résidence), de l’utilisation du véhicule, des moyens de protection mis en œuvre, etc.
Ils varient nettement d’une compagnie à l’autre. Les tarifs les plus intéressants sont souvent ceux des mutuelles professionnelles.
Toutefois la compagnie est obligée de communiquer ses tarifs au ministère de l’Économie et des Finances. Elle doit fournir aux futurs assurés qui leur en font la demande un devis détaillé respectant ces tarifs.
En cas de problème sur le prix d’assurance ou si la compagnie refuse d’assurer un automobiliste (par exemple s’il a eu un précédent contrat résilié après sinistre), on peut saisir le Bureau central de tarification, section automobile : www.bureaucentraldetarification.com.fr.
Les calculs sont faits à partir de la première prime qui est appelée prime de référence et qui a le coefficient 1 du départ :
À NOTER
Tous les sinistres susceptibles de faire jouer l’une des garanties du contrat entrent en ligne de compte, à l’exception des suivants :
À NOTER
En général, l’annonce d’une majoration intervient à l’échéance du contrat.
BON À SAVOIR
Le certificat d’assurance, remis sans frais par l’assureur, doit être obligatoirement apposé sur le pare-brise à côté de la vignette (sous peine d’une amende forfaitaire). Toute résiliation par l’assureur doit être motivée.
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