L’assistance médicale à la procréation, que l’on désigne couramment sous les termes de « procréation médicalement assistée » ou PMA, regroupe les différentes techniques favorisant la fécondation pour obtenir une grossesse : insémination intra-utérine, fécondation in vitro et transfert d’embryon, injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes.
La PMA permet également d’éviter la transmission d’une grave maladie à l’enfant ou à un membre du couple.
Le prélèvement d’ovocytes peut être réalisé jusqu’au 43e anniversaire de la femme et le recueil de spermatozoïdes jusqu’au 60e anniversaire de l’homme.
La PMA peut être réalisée jusqu’au 45e anniversaire de la femme qui va porter l’enfant et jusqu’au 60e anniversaire de l’autre membre du couple.
ATTENTION
Les conditions d’âge sont différentes lorsque les gamètes prélevés ou recueillis sont conservés en vue d’une PMA réalisée ultérieurement : entre 29 et 37 ans pour la femme et entre 29 et 45 ans pour l’homme.
Les actes de PMA sont pris en charge à 100 % jusqu’au 43e anniversaire de la mère, dans certaines limites :
Afin de faciliter la traçabilité des cellules humaines prélevées et garantir l’anonymat des données confidentielles, il est créé un identifiant unique pour les tissus et cellules par l’attribution d’un code. La PMA sera réalisée par les centres agréés.
La personne, dont les gamètes ont été prélevés et conservés dans le cadre d’une PMA est consultée chaque année par écrit pour savoir si elle maintient son souhait de conservation.
Les femmes et les hommes peuvent faire congeler leurs gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes) sans motif médical, mais pas au-delà d’un certain âge (décret attendu).
S’il ne souhaite plus conserver ses gamètes, le donneur peut décider que ces cellules fassent l’objet d’un don ou de recherche ou qu’il soit mis fin à leur conservation. Cette dernière option est appliquée si le donneur ne répond pas à la consultation, n’est plus en âge de procréer ou encore s’il est décédé.
À NOTER
Lors d’un prélèvement de gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes), le praticien est tenu d’obtenir un ensemble d’informations sur et par le donneur :
Le praticien fait pratiquer, selon le type de don, des examens microbiologiques accompagnés, si nécessaire, d’examens complémentaires.
Les personnes nées d’une PMA en France auront accès, dès leur majorité, à des données concernant le donneur (par exemple, caractéristiques physiques, âge, etc.) ou à son identité. Les donneurs peuvent consentir ou non à la communication de ces données avant le don.
Les enfants nés d’une PMA avant le 4/8/2021 peuvent saisir la nouvelle Commission d’accès aux données non identifiantes et à l’identité du tiers donneur afin qu’ils contactent le donneur et l’interrogent sur son souhait de communiquer ses informations personnelles.
Loi n° 2021-1017 du 2/8/2021 et Décret n° 2021-1243 du 28/9/2021.En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. Plus d'infos Accepter